Lexique et définitions des termes "soin", "patient", "thérapeutique"
Pour la bonne compréhension de ce site, et pour éviter toute confusion, voici un petit lexique de l'utilisation des mots "soin", "patient" et "thérapeutique"
- Attention, application que l'on met en faisant quelque chose
- charge, devoir de veiller sur quelqu'un ou quelque chose
- Responsabilite
- vient de "patientem": celui qui souffre
- au sens adjectif de thérapie
- thérapie: la thérapie est un moyen de prévenir, traiter, soigner ou soulager une maladie.
Ainsi, même si ces mots sont utilisés au sein du lexique propre à la médecine, je ne les utilise pas en ce sens.
- Quand je dis que je fais un soin, je dis que je mets mon attention envers la personne qui vient me voir, que j'ai un devoir envers elle de lui prodiguer les meilleurs gestes (de MON domaine d'application) en mon pouvoir pour la soulager.
- Quand je dis que la personne qui vient me voir est un patient et non pas un client, c'est parce que je refuse de le considérer comme un vulgaire acheteur de mon soin. POur moi il est celui qui souffre et qui doit être entendu dans une relation d'aide.
- Et quand je dis que je fais du shiatsu thérapeutique, je dis simplement que mes mains et ma volonté sont dirigées dans le but d'agir sur la souffrance de la personne au-delà de simples gestes mécaniques et identiques pour chaque personne. Et tout cela uniquement DANS MON DOMAINE D'ACTION.
En effet, il est important de bien comprendre que ma déontologie tout d'abord liée à mon diplôme, mais également ma propre déontologie, m'ordonnent de ne pas dépasser mes limites de compétences. C'est à dire que s'occuper de la souffrance de quelqu'un ne veut pas dire agir au-dela de son domaine de compétence: je ne suis pas médecin, kiné, ostéopathe, chiropracteur, psychologue etc...
Et à aucun moment, je ne me prends pour tel! C'est pourquoi j'essaie de m'entourer au maximum de tout un corps thérapeutique et médical afin de pouvoir déléguer et réorienter mes patients dès que j'en ressens le besoin. Je crois qu'il faut savoir rester humble dans sa pratique et savoir déléguer à la technique la mieux adaptée en fonction du problème.
Il ne s'agit pas d'agir contre ou à la place de la Médecine allopathique, mais AVEC!
La grande difficulté du shiatsu est qu'en France, il ne rentre pas sous une réglementation spécifique, contrairement aux autres pays européens. Il existe une certaine frilosité dans notre pays à l'égard des thérapies dites non-conventionnelles (homéopathie, physiothérapie, naturopathie, shiatsu, énergétique chinoise, ostéopathie etc...).
Les autres pays européens reconnaissent leurs bienfaits dans un certain domaine d'action, c'est-à-dire qu'elles sont intégrées au système de santé en fonction du besoin du patient. La médecine allopathique existe également, mais elle n'est pas exclusive comme en France: elle cohabite avec ces thérapies non-conventionnelles et accepte leur utilité. Cela marche comme un système hiérarchisé, c'est-à-dire que par exemple, lorsqu'elles ont de petites maladies ou qu'elles souhaitent se maintenir en bonne santé, les personnes se tournent en priorité vers les thérapies non-conventionnelles. Cependant, lorsque la maladie devient dangereuse pour la santé (infection à risque, maladies graves etc...), les personnes se tournent alors vers les médecines allopathiques et chirurgicales.
Alors pourquoi la France fonctionne-t-elle autrement? C'est difficile de répondre et ce n'est pas l'objet ici. Rapellons que la France est le premier consommateur de médicament de l'Europe, et qu'il est donc difficile de changer des habitudes culturelles ancrées depuis des dizaines d'années du jour au lendemain. Certains vous diront que la Médecine allopathique a peur de perdre son statut privilégié. Cependant, le problème est probablement plus compliqué et la faute ne doit pas être imputée aux médecins allopathes dont le but premier est de préserver la santé de leur patient.
Je pense pour ma part que le fait que les thérapies non-conventionnelles ne soient pas réglémentées, entrainent d'une part une certaine ignorance de la discipline en elle-même, et d'autre part, cela facilite à certaines personnes peu scrupuleuses ou peu/pas formées la possibilité d'exercer professionnellement. Ces personnes donnent une mauvaise image de notre métier, car en se disant praticien de shiatsu (ou de naturopathie, de phytothérapie etc...) et en faisant autre chose que cette discipline ou le faisant mal, ils ternissent l'essence même de notre travail. Cela rend très difficile la possibilité de s'y retrouver lorsque l'on cherche un praticien (pour en savoir plus sur la situation des thérapies non-conventionnelles par rapport à l'Europe, voici un article intéressant).
Comme il n'existe pas de statut réglementé officiel en France, les praticiens de shiatsu sont exactement dans la même situation que celle dans laquelle se trouvaient les ostéopathes il y a quelques années, avant d'être officiellement reconnus par l'état.Il existe différentes écoles en France de shiatsu, mais là encore, comme tout le monde peut se dire praticien de shiatsu, tout le monde peut se dire enseignant.
Or, il existe un moyen de s'assurer du sérieux de l'enseignement qu'a reçu un praticien. Tout comme pour les ostéopathes à l'époque, il a été fondé une fédération nationale de shiatsu. La fédération a pour but de donner un cadre réglementé (par la fédération et non par l'état) à l'école et au statut de praticien: elle forme les enseignants (cursus différent des praticiens), elle définit le programme à enseigner, les nombres d'heures et les années d'études obligatoires pour pouvoir passer le diplôme, fait passer des examens, délivre un diplôme si l'examen est réussi, vérifie que chaque année les praticiens continuent à se former (sinon ils sont exclus de la fédération). Elle travaille également à faire connaître le shiatsu, à le faire réglementer par l'état: dernièrement, le travail des fédérations a permis que le statut de praticien de shiatsu ait un Code ROME au Pôle Emploi (ce qui est une avancée, même si notre priorité n'est pas de devoir affaire à Pôle Emploi!!!) et certaines mutuelles commencent à l'inclure dans leur système de remboursement.
En France, il existe deux principales fédérations. La première et la pionnière (mais aussi la plus importante) est la fédération française de Shiatsu traditionnel (FFST). La seconde est France-Shiatsu, dont je suis issue: elle est apparue car mon professeur, pour des raisons personnelles, a prit son indépendance et fondé sa propre fédération. Cependant, aujourd'hui, les fédérations dialoguent beaucoup afin de pouvoir un jour se réunir à nouveau, ou refonctionner du moins de la même manière.
Si je ne connais pas parfaitement ce qui est enseigné à la FFST, je sais que les exigences sont sensiblement les mêmes dans les deux fédérations. Pour être praticien et exercer professionnellement, il faut:
- Connaître et exécuter parfaitement les gestes de shiatsu
- Connaître et savoir se servir de la théorie de l'énergétique Chinoise
- Connaître les rudiments de l'anatomie et physiologie occidentale
Cela se fait sur 4 modules répartis en 2/3 années (si concentré) - 4 années. Ensuite vient l'examen pratique et théorique (chinois et occidental), puis un certificat provisoire d'un an qui devient officiel lorsque l'on a rendu et soutenu un mémoire. Pour exemple, dans ma fédération, l'examen était validé lorsque l'on avait 14 de moyenne et sur un total de 14 personnes, seulement la moitié a eu son diplôme, preuve de l'exigence de niveau.
Enfin, le praticien a pour obligation de continuer à se former toute sa vie, et de suivre au moins une fois par an une formation. Pour ma part, en dehors de formations à l'école, je lis, lis et lis. J'essaye aussi bien d'acquérir toujours une plus grande connaissance du corps humain avec des livres d'anatomie et physiologie (consacrés aux études d'infirmières par exemple, de kiné, de médecine dans la mesure de ma compréhension), que de me documenter avec des traités d'energétique chinoise, d'ostéopathie, de massothérapie etc...Je confronte aussi mon travail avec le travail d'autres thérapeutes, notamment l'ostéopathie. Et je sais que mes collègues praticiens dont je suis certaine de leur sérieux font exactement la même chose!
Le professionnalisme des fédérations est ce qui a permis que l'Etat tolère l'exercice des praticiens de shiatsu, en tant que ceux-ci présentent une formation et un diplôme sérieux.
La première chose à faire est de vérifier qu'il a bien été formé dans une école appartenant à une fédération. Vous pouvez alors être un peu près sûr que la formation a été sérieuse. Après, comme une personne peut vous mentir (vous dire qu'il est issu d'une école, mais n'avoir par exemple fait que la première année!), vous pouvez généralement vérifier sur le site de sa fédération s'il est inscrit comme praticien. Cependant, comme tous les praticiens ne demandent pas forcément à apparaître sur le site de la fédération, vous pouvez si vous souhaitez vraiment être rassuré, envoyer un email de demande de confirmation à la fédération.
Ensuite, le shiatsu se pratique habillé et traditionnellement au sol (mais de plus en plus aussi sur table pour épargner nos pauvres genoux et dos!). Si votre praticien agit différemment c’est peut-être qu’il fait autre chose : dites vous bien que beaucoup de praticiens ont tendance à se surformer dans beaucoup de domaines différents afin d'augmenter leurs compétences mais dans ce cas ils doivent pouvoir vous prévenir au préalable, sur un site, leur plaquette, au téléphone etc.
Enfin, une séance de shiatsu (en dehors du assis qui est un shiatsu rapide pour des situations précises comme l'entreprise) doit durer en moyenne une heure. Le tarif qui est devenu référent au professions libérales est de 60€/heure.
Pour résumer, on voit bien qu'il est très difficile de s'y retrouver et de faire son choix: car même quelqu'un qui remplirait ces critères pourrait ne pas être fiable et inversement, quelqu'un qui ne les remplirait pas pourrait être plus fiable qu'un autre qui les remplirait! Aussi, le meilleur conseil à donner c'est qu'en dehors de ces aides pour s'y retrouver, fiez-vous à votre instinct, au courant qui passe ou non avec le praticien, à votre ressenti face à son sérieux. N'hésitez pas aussi à comparer, ce n'est pas parce que vous n'allez pas aimer le shiatsu avec l'un que vous n'aimerez pas avec un autre. Et n'oubliez pas, le bouche-à-oreille reste la meilleur des garanties!
La première chose à faire est de vérifier qu'il a bien été formé dans une école appartenant à une fédération. Vous pouvez alors être un peu près sûr que la formation a été sérieuse. Après, comme une personne peut vous mentir (vous dire qu'il est issu d'une école, mais n'avoir par exemple fait que la première année!), vous pouvez généralement vérifier sur le site de sa fédération s'il est inscrit comme praticien. Cependant, comme tous les praticiens ne demandent pas forcément à apparaître sur le site de la fédération, vous pouvez si vous souhaitez vraiment être rassuré, envoyer un email de demande de confirmation à la fédération.
Ensuite, le shiatsu se pratique habillé et traditionnellement au sol (mais de plus en plus aussi sur table pour épargner nos pauvres genoux et dos!). Dites vous bien que beaucoup de praticiens ont tendance à se surformer dans beaucoup de domaines différents afin d'augmenter leurs compétences, dans ce cas ils doivent pouvoir vous prévenir au préalable, sur un site, leur plaquette, au téléphone etc.
Enfin, une séance de shiatsu (en dehors du assis qui est un shiatsu rapide pour des situations précises comme l'entreprise) doit durer en moyenne une heure. Le tarif qui devrait normalement être appliqué est compris entre 50€/h et 60€/h. Donc posez-vous des questions si des praticiens qui ne remplissent pas ces conditions.
Pour résumer, on voit bien qu'il est très difficile de s'y retrouver et de faire son choix: car même quelqu'un qui remplirait ces critères pourrait ne pas être fiable et inversement, quelqu'un qui ne les remplirait pas pourrait être plus fiable qu'un autre qui les remplirait! Aussi, le meilleur conseil à donner c'est qu'en dehors de ces aides pour s'y retrouver, fiez-vous à votre instinct, au courant qui passe ou non avec le praticien, à votre ressenti face à son sérieux. N'hésitez pas aussi à comparer, ce n'est pas parce que vous n'allez pas aimer le shiatsu avec l'un que vous n'aimerez pas avec un autre. Et n'oubliez pas, le bouche-à-oreille reste la meilleur des garanties!
Pourquoi un praticien demande 50€ et un autre 70€? Est-ce que celui qui demande 70€ est plus performant que celui de 50€? Comment et pourquoi fixe-t-il son tarif?
Le tarif référent, qui était il y a quelques années de 50€/h, est devenu le plus souvent 60/65€/h en shiatsu, tout comme dans d'autres disciplines (ostéopathie, reiki, chiropractie etc...). Ce tarif est la moyenne raisonnable dans la mesure où la personne passe une heure voire plus avec vous.
Mais le praticien est totalement libre pour fixer son prix. Il faut bien prendre en compte que lorsqu'on reçoit 65€ (dans mon cas), on ne perçoit pas 65€ comme salaire, car nous devons enlever nos charges, les charges de l'urssaf, les impôts...et ce qui rest pourrait bien vous surprendre:.
Pour ma part, j'ai conservé le plus longtemps possible mon mon tarif de 65€ pour 1h30! En 2021, j'ai dû me résoudre à augmenter et passer 70€ (pour 1H30 de soin et pas les 1H souvent vues, car pour m'aligner à mes confrères je devrais être à 90€ en théorie) car mes charges ont augmentées de 500% par rapport à mon début d'activité (cabinet, électricité, taxe professionnelle, charges diverses des professions libérales). J'ai essayé de rester le plus bas possible, car je suis passionnée par mon métier, et me soignant depuis toute petite quasiment uniquement par les thérapies non-conventionnelles, je sais que cela représente un budget pour les personnes. A partir du moment où cela n'est pas remboursé, j'estime qu'on ne doit pas faire de l'argent sur le bien-être ou l'équilibre des gens. J'essaie de trouver l'équilibre entre respecter le porte-monnaie de mes patients, et ne pas être asphyxiées par des charges trop élevées proportionnellement qui remettraient en cause mon activité même.
Il existe deux courants en shiatsu: le shiatsu de détente et le shiatsu thérapeutique.
Le shiatsu de détente est un shiatsu pratiqué par des personnes ayant choisi de faire un shiatsu esthétique ou qui préfèrent par convenance exercer uniquement dans cette voie. Lorsque l'on dit détente, cela sous-entend qu'il ressemble davantage à un modelage du corps, qui favorise malgré tout une circulation de l'énergie dans le corps et développe donc l'immunité.
A l'inverse du praticien de shiatsu de détente, le praticien de shiatsu thérapeutique a fortement étudié les principes d'énergétique Chinoise et oriente sa séance et ses pressions en établissant une stratégie de soin pour régler le problème de la personne. Ses pressions peuvent être en ce sens plus soutenues, plus profondes, il peut utiliser des instruments comme les moxas ou les ventouses, donner des conseils de respiration, d'alimentation. Mais le plus souvent, vous pourrez remarquer que vous n'aurez jamais le même shiatsu, car le praticien insiste sur ce qui doit être réglé. C'est ainsi que se pratique le shiatsu au Japon (voir l'article de Biocontact)
Tout d'abord, son premier rôle est de comprendre pourquoi la personne vient vous voir. Il faut l'ECOUTER. Chaque personne ne vient pas pour les mêmes raisons, ni n'a la même attente vis-à-vis du shiatsu. Si le praticien sait bien écouter la personne, il aura déjà de bonnes clés pour orienter son soin par la suite.
Lorsque la personne est allongée sur le futon, le praticien pose ses mains sur le corps du patient afin de détecter grâce à sa sensibilité ce qui s'y passe. Il peut utiliser un protocole (enchaînement des gestes) pour se faire une idée générale du possible déséquilibre. A partir de là, il va insister sur certaines parties ou certains points afin de corriger les déséquilibres qu'il a ressenti. C'est ce qu'on appelle une stratégie de soin.
Lorsque la personne vient pour la première fois, ou qu'elle n'est pas venue depuis longtemps, on insiste sur un rééquilibrage global, tout en pouvant spécifier certains points à la fin. En revanche, si elle est suivie pour un problème, on va davantage cibler dès le début.
Le dernier rôle du praticien est de pouvoir conseiller le patient sur ses habitudes de vie, en fonction de celles qu'il a pu détecter comme problématiques pour sa santé. Il peut également lui donner de petits exercices à faire chez lui, ou des points afin de prolonger et renforcer le travail de la séance. En shiatsu, comme en énergétique chinoise, le patient a un rôle important à jouer pour préserver son équilibre.
Cela dépend de si vous venez pour de la prévention ou pour de la "réparation".
Février (printemps)
Mai(Eté)
Août (Automne)
Novembre (Hiver)
Le but de ces séances trimestrielles est d'aider notre corps à se défendre contre les attaques climatiques externes, mais aussi à faire en sorte que son rythme saisonnier soit respecté: en effet, en énergétique chinoise, on considère que l'homme fontionne sur le modèle de la nature. Par exemple en hiver, tout comme la graine est au repos enfermée dans le sol, l'homme doit pouvoir se reposer, se réchauffer et éviter la suractivité. Or avec nos vies modernes, il nous est très difficile de respecter notre rythme biologique. Le shiatsu, en travaillant sur des points spécifiques de saison, va renforcer notre énergie saisonnière afin d'éviter au maximum les problèmes qui surviennent lorsqu'on ne respecte pas notre rythme biologique (dans notre exemple, maladies, grippe, fatigue chronique etc.).
Pour ma part, ayant toujours en tête que cela représente un budget pour la personne, j'essaie à tout prix d'être la plus juste dans le nombre de séances. Généralement je ne fais qu'une séance d'une heure et demi, et je demande à la personne de laisser passer quelques semaines pour apprivoiser comment elle se sent. Elle a alors libre choix de me recontacter si cela ne suffit pas. Il m'arrive cependant, lorsque je rencontre quelqu'un ou que le corps de la personne est très tendu, d'effectuer deux séances en 2-4 semaines, car je sens pertinemment qu'il y a trop de travail pour une seule séance. Mais je privilégie le libre choix du patient, je ne redonne jamais de rendez-vous sans son accord et sans en avoir discuté avec lui.
Tout d'abord, rappelons que le shiatsu et l'acupuncture ont toutes les deux pour origine l'énergétique traditionnelle chinoise. Les autres branches qui en sont issues sont les massages (AnMa/Tui Na à l'origine,le shiatsu en est l'évolution japonaise au début du XXe siècle), la pharmacopée (soin par les plantes), les exercices énergétiques (le Qi Qong, Taï Chi etc.), la diététique (comment se nourir) et l'acupuncture.
La principale différence entre le shiatsu et l'acupuncture est que l'acupuncture utilise des aiguilles et pique sur les points d'acupuncture, tandis que le shiatsu utilise les pouces, les mains et pressent sur les méridiens et les points d'acupuncture. Le praticien de shiatsu peut utiliser aussi d'autres instruments comme les moxas (bâton d'armoise chauffeant un point d'acupuncture), des ventouses, des petits bâtons stimulants les points etc.
Remarque:
Il est cependant possible que votre praticien de shiatsu vous pique pour stimuler un point particulier. Cependant, si c'est le cas, il doit pouvoir justifier d'une formation particulière, ou d'un diplôme d'acupuncteur. Si c'est le cas, vous êtes alors dans le droit d'exiger un justificatif. En effet, l'aiguille d'acupuncture pénétrant la peau (règles d'hygiène) et stimulant fortement le point, ce geste ne doit pas être fait à la légère.
Selon moi, et cet avis n'engage que moi, je dirais que le shiatsu est un peu comme aller chez le généraliste (dans le domaine de l'énergétique Chinoise) en tant
que le shiatsu travaille sur l'ensemble des méridiens du corps et agit sur tous les systèmes grâce aux pressions manuelles. L'acupuncture jouerait davantage (ou du moins serait très
performante) sur des problèmes précis que le shiatsu ne parviendrait à régler, et en ce sens aller chez l'acupuncteur serait un peu comme aller chez un spécialiste. C'est également la raison
pour laquelle le praticien de shiatsu (justifiant d'un diplôme en ce sens) peut être amené à piquer à la fin de la séance: cela sert à renforcer un traitement particulier.
Le choix de faire une journée découverte à un tarif moindre vient de ma volonté de mieux faire connaître le shiatsu. En effet, encore peu de personnes savent ce que c'est et quel est son domaine d'action. Or, je peux comprendre que lorsque l'on n'a pas encore expérimenté les bienfaits d'une discipline, le tarif de 65€ peut être un frein à tenter l'expérience.
C'est aussi le rôle du praticien de pouvoir s'adapter à tous!